Chansons

On chante avec Opal !

Opal Morin n’est pas seulement un romancier, mais aussi un parolier et poète. Son amour pour l’écriture a pris racine dans les mélopées de la chanson, sculptant des paroles qui dansent et résonnent à l’unisson avec la musique. Son talent s’exprime également dans un recueil unique de poèmes et de chansons, une collection méticuleusement assemblée pour charmer l’esprit et émouvoir le cœur.

Laissez-vous séduire par le lyrisme d’Opal Morin. Son recueil offre une exploration harmonieuse de l’âme humaine, véritable jardin de vers qui fleurissent au fil des pages. En le lisant, vous découvrirez un univers où la poésie se mêle à la chanson, une symbiose délicate qui vous marquera bien après avoir tourné la dernière page.

En outre, Morin a également composé plusieurs pièces musicales, ajoutant une autre corde à son arc déjà impressionnant. Pour vous donner un avant-goût de son génie musical, voici l’une de ses compositions qui, sans aucun doute, vous ravira par son originalité et son harmonie. Venez, découvrez et savourez le monde d’Opal Morin, une expérience inoubliable qui ne manquera pas de toucher votre âme.

Mais pour commencer et vous mettre dans l’ambiance Opal vous invite à une petite chanson suivie d’une simple danse sur de la musique Opalienne.

Découvrir les chansons d’Opal

Chanson à la con

mim do si sol si mim

si j ‘étais plus bête, je serais plus con
faut dire que plus t’es con, plus y en qu’ ca embête
mais si j ‘étais plus petit, je serais moins grand
un plus bête plus grand ca fait toujours plus con

Refrain
con con
je tourne en rond
con con
comme un petit con

con con
je tourne en rond
con con
comme un petit con

si j ‘étais moins con , je serais bien sûr moins bête
c est pas bête d ‘être moins con et ca fait moins peau de bête
mais si j ‘étais plus petit, je serais moins grand
un plus bête moins grand ca fait toujours moins con

SI j’étais courageux je nous nous en allerons
Voir au fond de la mer où y a tout plein d ailerons
Mais j’ai peur de mon ombre je ne tourne pas rond
je préfère rester ici et jouer au con

Pour finir cette chanson chanson à la con
je léve mon verre à fonds aux bas de plafond
qui prefere se tourner et se retourner en rond
quitte à se faire niquer, niquer comme des cons

Je reste le même et je tourne en rond
fidèle à mon bocal , j’ suis comme un poisson
et si j ‘étais plus petit, je serais moins grand
mon dieu que je suis heureux dans cette eau à la con

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La voisine à qui je plais pas

sim fahmin re la mim sim fah sim
sim re la mim sim fahmin sim

J’claque la porte , je viens de rentrer
déjà le soir, j’ai la nausée
Téléphone sonne je répond pas
C’est ma voisine à qui j’plais pas

J’ouvre le frigot , j’prends mon gigot
plat préparé qu’j fous au micro
Téléphone sonne je répond pas
C’est ma voisine à qui j’plais pas

Refrain
C’est ma voisine, à qui j’plais pas,
à qui j’plais pas

J’ouvre la télé, je zappe les chaines
Y a rien qui m’ plait, qu’des films de haine
Téléphone sonne je répond pas
C’est ma voisine à qui j’plais pas

Un verre de vin et mon mégot
le chat qui miaule pour du lolo
Téléphone sonne je répond pas
C’est ma voisine à qui j’plais pas

J’ouvre la radio, j’tourne le bouton
un air pépére, qui donne de l’air
Bob Marley and the Wailers
Bob Marley and the Wailers

J’entends qu’elle arrive sur le palier
Elle râle bien sur , elle vient sonner
La sonnette sonne, je réponds pas
Et elle insiste, je reste quoi

Enfin est venu l’heure de s’piauter
La tête à fond dans l’oreiller
y a tout qui sonne, je m’endors quand même
Ca, ma voisine, ca lui plait pas

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Je plais à ma nana

re sim mim la

Je cache mon amour, de mendiant
Avec des mots bégayants.
Je lui parle d’avenir hésitant,
Elle dit qu’elle m’aime, c’est émouvant.

Refrain
Je ne sais pas pourquoi,
Je plais à ma nana,
Je ne sais pas pourquoi,
Dieu seul sait pourquoi.

Malgré un look affligeant,
Et des muscles récalcitrants,
Des cheveux déjà grisonnants,
Elle dit qu’elle m’aime, c’est troublant.

Bras dessus, bras dessous, déambulants
Dans la forêt, au bois des amants,
On se promet un destin cocoonant,
Elle dit qu’elle aime bien les enfants.

Je cache mon amour, de mendiant
Avec des mots bégayants.
Je lui parle d’avenir hésitant,
Elle dit qu’elle m’aime, c’est émouvant.

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Au bord de l’eau

re mim la re sim mim la re

Au bord de l’eau ensoleillée
J’ai croisé qui se bronzait,
Une blonde abandonnée
Aux rayons X ultra-violets.
Elle se dorait la pilule,
Sans souci de la pendule,
Remerciant la canicule
De ce petit bonheur qui brûle.

Refrain
Au bord de l’eau

Au bord de l’eau, agenouillé,
J’ai croisé qui priait,
Un évêque abandonné
À son costume ultra-violet.
Il bénissait les incrédules,
Sans souci de la pendule,
Remerciant la canicule
De ce petit bonheur qui brûle.

Au bord de l’eau, impressionné,
J’ai croisé qui peignait,
Un artiste abandonné
À ses tubes ultra-violets.
Il croquait les libellules,
Sans souci de la pendule,
Remerciant la canicule
De ce petit bonheur qui brûle.

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La fleur bleue

Sim sol mim fadiese sim sol mim fadiese sim som sim sol fadiese sim

Une petite fleur
Bleue des champs
Que j’ai trouvée en pleurs,
C’est troublant.
Elle avait pris peur, peur, peur
Quand était venue l’heure, l’heure, l’heure
D’aller voir sa mère-grand.

Je lui dis petite fleur,
Encourageant,
Sois comme moi, un rockeur,
En chantant.
Et tu n’auras plus peur, peur, peur
Quand sera venue l’heure, l’heure, l’heure
D’aller voir ta mère-grand.

Elle me dit, gentil rockeur,
Imprudent,
Attention aux jolis cœurs,
Appétissants.
C’est à toi de prendre peur, peur, peur
Car est venue pour toi l’heure, l’heure, l’heure
De voir mes grandes dents.

J’ai poussé une clameur,
En fuyant,
À l’assassin, à l’agresseur,
En pleurant.
C’est que j’avais grande peur, peur, peur
De voir ce méchant tueur, tueur, tueur
Au regard effrayant.

Prends garde, frère rêveur,
En te promenant,
De ne pas croiser une jolie fleur
Bleue des champs.
Son habit est très trompeur, peur, peur,
Il cache un dépeceur, ceur, ceur,
Oublie-la, ta mère-grand.

Une petite fleur
Bleue des champs
Que j’ai trouvée en pleurs,
C’est troublant.
Elle avait pris peur, peur, peur
Quand était venue l’heure, l’heure, l’heure
D’aller voir sa mère-grand.

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Le petit condiment

sim mim la re sol do fadm

Sans faire de compliment, je voudrai vous parler,
De ce p’tit condiment que la mer a laissé,
Si je mets mon grain d’sel pour une pincée de sel,
De chlorure de sodium ou bien de potassium,

Refrain

C’est marrant C’est marrant dans les marées salants,
C’est marrant C’est marrant dans les marées salées

C’est couleur poivre et sel que ça manque parfois d’sel,
Contre vent et marée, laissez-moi vous narrer ;
Un p’tit régime sans sel pour se remettre en selle,
Faut pas s’laisser saler, faut rester bien hâlé.

Quand je vois la trémie, j’ai l’cristal qui frémie,
Même si c’est pour cette belle qu’on créa la gabelle,
Vous pouvez la trouver, du coup pas toujours bien maline,
Je veux vous faire douter, moi j’adore la saline,

Non c’est pas spirituel, quand on tire au gros sel,
Mais toujours bonne raison de chanter salaison,
Pour conclure la salure sans plus de fioriture,
Faites un battement d’ailes vers le Mont-Saint-Michel

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Le pays où il fait trop chaud

Sol la do

Refrain :  

J’viens d’un pays où il fait trop chaud
haud chaud bien trop chaud ho ho ho ho
J’viens d’un pays où y  fait des shows 
shows shows shows vraiment chaud                                           

On y danse la samba baba
avec des hauts et des bas ha ha ha ha
On grimpe au Corcovado do do
voir le christ tout en haut

On y danse sur la bossa nova
comme : The Girl from Ipanema ha ha
En buvant un caipirinha
dans la baie de Guanabara

On danse même dans l’Amazonie
avec le peuple Yanomami
Puis On s’y bronze à Copacabana
là ou y’a tout plein de nanas

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Bulle dans mon île

min sol do

Conciliabule,
Bulle dans mon île,
On s’y fait pas de bile,
y a que des larmes de crocodile.

Viens donc sur mon île,
Loin de Tchernobyl,
Des fous de l’asile
Des impôts imbéciles.

Refrain
Bulle, Bulle, dans mon île
Bulle en espadrille,
Bulle, Bulle avec style,
On y est tranquille.

On vit sans textile,
Même au mois d’avril,
Dans une mer d’huile,
On pêche facile.

Cette vie en exil,
Peut sembler futile,
Mais comme dans l’Évangile,
L’amour s’y faufile.

Le Grain de sable

Do Mim lam fa

do mim sol

je mets mon grain de sable
pour une plage
de bonheur au bord de l eau
je mets mon grain de sel
pour une belle
en maillot devant son baingalow;;;

j veux du soleil
re devenir un enfant les pieds dans l’eau

je mets mon grain de folie
pour voir la vie
en multi couleur un monde plus beau
je mets mon grain de paresse
pour de la tendresse
et pour le bonheur des deux pieds dans l eau

j veux du soleil
re devenir un enfant les pieds dans l’eau

je mets mon grain d ‘amitié
pour le partager
et te faire honneur l’ été sera chaud
avec ce grain d audace
je te partage mon espace
d’un peu de bonheur et d un baingalwo

j veux du soleil
re devenir un enfant les pieds dans l’eau

Pleure pas

Do rem sol

Maman a vieilli,
Elle regarde toujours la télé,
De son œil très distrait,
Sur son coin de canapé.

Le capitaine Haddock
Dit toujours des gros mots,
Et les lapins de Chantal
Tuent toujours les chasseurs.

Pleure pas, petit frère,
Tu es toujours là,
Pleure pas, petit frère,
On ne t’oublie pas.

Sans toi, les Mars ont quand même
Parfois des coups de barre,
Mais Kung Fu, dans ses films,
Tue toujours les salopards.

Quelques-uns sont partis
Voguer dans les nuages,
On espère qu’avec eux,
Tu danses devant la glace des cieux.

Pleure pas, petit frère,
Tu es toujours là,
Pleure pas, petit frère,
On ne t’oublie pas.

Maman a vieilli,
Elle regarde ta photo,
Elle verse une larme,
En te trouvant beau.

As-tu des amis,
Tous joyeux et nombreux ?
Est-ce que tu nous oublies
Dans l’Éden radieux ?

Pleure pas, petit frère,
Tu es toujours là,
Pleure pas, petit frère,
On ne t’oublie pas.

Je suis le vagabond de la chanson,
Je chante dans les rues pour un sourire, une émotion.
Je suis le vagabond sans neaucoup de prétention,
Je piste de jour en jour mes plus beaux papillons.

je suis le vagabond ma musique est ma maison
je vis ma vie paisible sans percussions
je suis le vagabond sans aucune concessions
j’ enlace ma liberté avec tendre passion

Je suis le vagabond, avec le cœur en fusion,
avec la route ma guitare et l horizon
Je suis le vagabond, l’esprit en ébullition,
avec toi Dans la foule, je cree une connexion,

Pour ta liberté

**Dans la barge, le sol tanguait, les gens vomissaient et les canons tonnaient.
Le sergent qui fanfaronnait, disait “Les gars, on va leur faire payer.”

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Près de la barge où le sol tanguait,
un obus a explosé.
Le sergent vers nous s’est retourné, les yeux terrorisés,
a dit : “C’est pour la liberté !”

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Dans la barge, le sol tanguait, les souvenirs revenaient, de ce debut d ‘été
J’avais plié bagage, en oubliant mon âge,
J’avais vingt ans et l’éternité.

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Dans la barge, le sol tanguait, dans le mauvais temps, du temps mauvais,
Mon monde avait changé, les hommes apeurés criaient comme ils pouvaient
“Vive la liberté !”

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Dans la barge, le sol tanguait, la plage s’approchait, des balles ricochaient,
Pierre gémissait et Paul se signait, je ne savais plus quoi penser,
À quoi bon la liberté ?

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Dans la barge dont la porte s’ouvrait, les premiers hommes devant moi sont tombés,
Même le sergent a été fauché, dans le grand champ D’honneur
de sa liberté.

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

NNNN

Je suis descendu de la barge comme j’ai pu, la faucheuse m’a retenu,
Sans avoir combattu
La question qui me tue : pourquoi être venu ?
Avait-elle besoin de moi, cette fichue liberté ?

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, c’est pour ta liberté.

Je m’endors sur cette plage, plage pleine d’ennemis,
Je te griffonne des mots sur la liberté.

Je te griffonne ces quelques mots,
Ne t’en fais pas, j’meurs pour ta liberté.**

j’m’affale sur le canapé dans mes coussins de soie
j ai le blues du dimanche soir je crois
j e zappe des séries sans interets je vois
vivement ce soir eu j aille me coucher ma foi

j’aime pas le dimanche soir
j’aime pas c’est sans espoir
j’aime pas
j’aime pas

ma mere m’appelle pour des nouvelles de son quartier
j’écoute d un oeil, faisant semblant de l écouter
elle me dit que la tante agnes est au plus mal
je lui dis, qu elle pourra plus aller au bal

le chat qui miaule me dit qu il veut rentrer
il est comme moi le pauvre à s emmerder
je lui donne ses croquettes preferées
il les mange à peine l air degouté

il ‘aime pas le dimanche soir
j’aime pas c’est sans espoir
il’aime pas
j’aime pas

heureusement demain tout sera tres vite oublié
une bonne journée de travail encoreà pagailler et a ramer
le coeur joyeux à l idée à la sueur de gagner
pour pochain samedi de quoi s ‘amuser

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J’allume la télé, quelqu’un est décédé
J’ouvre la radio, un tsunami à Tokyo
Ya l’présentateur qui dit d’faire attention
Parait qu’ya des menaces de révolution

J’en ai marre de tous ces problèmes
J’en ai marre de tous ces problèmes

Et je respire profondément
et j’imagine comme un enfant
un monde magique et apaisant
un monde magique éblouissant

j’en ai marre de tous ces problèmes
j’en ai marre marre marre

Si toi aussi, tu rêves d’infini
que la vie t’plais pas, que tu l’aimerais pas comme ça
Viens avec moi je t’emmène nager au loin
sur un autre thème qui parle de bohème

J’en ai marre marre marre
J’en ai marre marre marre

Avec toi mon ami, j’oublie tous mes soucis
Avec toi mon ami, j’reprends gout à la vie

La j’me marre marre marre
La j’me marre marre marre

n en deplaise à ma mere
pour detendre l atmosphere
dans la langue de moliere
j vais chanter du vulgaire

fils de pute , ca peut plaire
putain de ta race c est plus class
Enculé c est populaire
et crotte zut merde c est badasse

n en deplaise à ma mere
je salue militaire
dans la langue de moliere
nos formules ordurieres

vas te faire foutre c’ est bien clair
Tas de gros lard sans audace
ferme ta gueuelle ordinaire
nique ta mere ! ca rend grace

n en deplaise à ma mere
pour detendre l atmosphere
dans la langue de moliere
j vais chanter du vulgaire

j’t’emmerde grave j’en suis fier
sale poufiasse c est salace
te pisse à la raie c’est pepere
tu me casses les burnes c est cocasse

n en deplaise à ma mere
pour detendre l atmosphere
dans la langue de moliere
j vais chanter du vulgaire